J’ai lu ce livre en portugais, je ne vous promets pas d’avoir compris toutes les subtilités d’un essai qui se veut scientifique. Ce livre pourrait être un mémoire ou une thèse remaniée. Je partage les commentaires négatifs lus ici et là. C’est un livre répétitif, qui peut laisser sur la faim les férus de psychologie et lasser les autres. Je ne suis pas sûr que l’auteur soit parvenu à réussir son pari : un livre à la fois académique et grand public.
Malgré cela, ses réflexions expliquent notamment comment les « fous » qui arrivent en Inde évoluent en pire ou comment des personnes lambda développent des névroses sur place qui disparaissent après le rapatriement. Souvent, la drogue fut le détonateur. L’auteur évoque beaucoup Goa. Je n’y suis jamais allé, ce n’est pas l’Inde que j’ai connue et franchement, depuis que je lis des récits sur cette région, ce n’est pas ma priorité. Ça vaut vraiment le voyage ? Si c’est pour côtoyer des hippies occidentaux, j’en ai vu à Pushkar.
Ce que j’ai particulièrement apprécié, parce que je me sentais concerné, est son analyse des Occidentaux vivant en Inde pour le travail. L’auteur a beaucoup d’empathie et paraît d’une grande bienveillance pour toutes ses personnes qu’il a soignées. Il a tout à fait raison de dire que les « expatriés » là-bas sont bloqués chez eux, le week-end, en raison des temps de trajet. Et quand ils sont en vacances, ils rentrent en Europe pour la famille et passent à côté de ce merveilleux pays. Moi, j’ai pu à la fois visiter l’Inde, mais je suis aussi parti en Chine voir ma sœur, car je n’en pouvais plus.
En conclusion, comme d’habitude, un livre pour tous les amoureux de l’Inde et les lecteurs d’essais en psychologie.
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