C’est la première fois que je chronique une bande dessinée, un roman graphique pour être plus exact.
L’histoire : pendant la Renaissance, en Italie, Bianca, une jeune fille doit épouser un jeune homme, Giovanni. Afin de vérifier le caractère de son fiancé, elle endosse une « peau d’homme » qui lui permet de se transformer en Lorenzo. Elle comprend vite que Giovanni préfère les hommes.
Le scénario emporte le lecteur, grâce à un formidable travail de Hubert qui décède peu avant la publication de son œuvre (2020). Zanzim a mis cinq ans pour réaliser le dessin et la colorisation, en adoptant un style simple et caricatural pour ne pas distraire le lecteur du récit.
Homosexualité, droit des femmes, religion, genre, bisexualité, famille, obscurantisme, humanisme… Peau d’homme aborde tous ces thèmes.
Le récit est riche en rebondissements et pousse à la réflexion comme dans le film Netflix Je ne suis pas un homme facile avec Vincent Elbaz.
C’est un livre subtil et tolérant, à mettre entre les mains de toutes les personnes, à partir de l’adolescence.