Prix Goncourt 1975, obtenu sous le nom de plume d’Émile Ajar, Romain Gary a dupé son monde pour ravir deux fois ce prix.

Quelques lignes : un garçon de 10 ans, orphelin, Momo, d’origine maghrébine, vit dans une pension tenue par une vieille femme juive. La santé de cette dame diminue, la maturité de Momo grandit.

J’ai failli abandonner plusieurs fois ce livre dans lequel, finalement, il ne se passe pas grand-chose. Cela aurait pu être une nouvelle.

Toutefois, je suis content d’être allé jusqu’au bout, car j’ai apprécié la fin.

Je ne suis pas sûr d’avoir envie de lire La promesse de l’aube, son autre Goncourt, tout de suite, mais il faut reconnaître dans ce livre un style unique : une histoire racontée par un enfant-adulte. On est ballotés entre phrases enfantines et réflexions profondes d’un homme au soir de sa vie.

Loin d’être un chef-d’œuvre, proche du feel good, un livre qui reste intéressant et qui plaît, tant mieux !  

Laisser un commentaire