Enfin des manuels pour enseigner en entreprise !

Je vous avais déjà dit que j’appréciais beaucoup différents ouvrages de la maison d’édition CLE International, tels que :

Malgré ces excellents manuels, je me suis rendu compte que certains apprenants n’arrivaient pas à passer au niveau supérieur. Je m’explique : alors que nous étions en train de finir un « Grammaire en dialogues » niveau débutant ou intermédiaire, je me suis dit « Aïe, il n’y a pas suffisamment d’acquis pour passer au niveau supérieur ».

C’est alors que j’ai décidé, en accord avec les ressources humaines de chaque entreprise, d’utiliser Quartier d’Affaires, livre de français sur objectif spécifique (FOS).

Je dois vous l’avouer : je n’étais pas un grand fan des manuels FOS. J’ai dû donner des cours dans des entreprises qui voulaient une chose ou une autre, mais sans les bases : « on veut qu’il téléphonent aux clients, mais pas de conjugaison ». Justement, Quartier d’Affaires intègre subtilement la grammaire et la conjugaison dans un contexte professionnel bien pensé.

Désormais, pour les débutants, j’utilise d’abord Quartier d’Affaires A1 et en complément Grammaire en Dialogues niveau débutant.

Pour ceux qui bloquent après Grammaire en Dialogues niveau débutant, j’utilise Quartier d’Affaires A2, voire même B1.

Et pour ceux qui ont étudié Grammaire en dialogues niveau intermédiaire, je choisis Quartier d’affaires B1 : la grammaire est facile pour eux, mais cela permet de la revoir et d’acquérir enfin plus de vocabulaire professionnel.

Ce que j’aime :

  • La présentation : claire, nette et professionnelle. C’est un beau livre, agréable à travailler.
  • Les différentes activités : concrètes et précises. Peu à peu, en nouant une relation de confiance avec les apprenants, ils ont pu me parler de leur entreprise.
  • L’entrainement aux examens : excellente idée ! Car je prépare les apprenants à passer différents examens, en accord avec les RH. Très bonne technique pour les motiver, car vous savez que la motivation des apprenants en entreprise est très fluctuante. J’ai motivé 22 candidats pour présenter un DELF ou un DALF (et ils l’ont tous eu, sauf une).
  • La qualité des audios et vidéos : naturels et dynamiques.

Ce que je n’aime pas ou moins :

  • Les audios sont sur CD. Les maisons d’édition qui mettent encore les audios sur CD presque 10 ans après le premier IPad ont pris un léger retard. C’est fini l’enseignement avec le poste CD (vieux, ne marchant presque plus) et les ordinateurs n’ont plus de lecteur CD. Il est vraiment temps de passer à la clé USB ou de permettre à l’enseignant et l’apprenant de télécharger les audios et vidéos en ligne.
  • Les tâches : j’en comprends l’utilité, mais ce n’est pas pour moi : les cours durent entre 1 et 2 heures, je ne peux pas m’y atteler.
  • Il manque des exercices : mais pour cela, le Cahier d’activités est là. J’imagine qu’ils séparent les deux pour ne pas que le Livre de l’élève soit onéreux. Le problème est qu’aucune entreprise n’achète le Cahier d’Activités, par souci d’économie (et vous savez que cela marche comme cela en entreprise) et parce qu’ils savent que certains salariés ne font pas leurs devoirs. En conséquence, je propose aux apprenants d’acheter eux-mêmes le Cahier d’activités. Evidemment, les meilleurs le font, progressent plus vite, et je les change de groupe. C’est donc une bonne idée si vous enseignez dans plusieurs groupes. Sinon, vous allez vous retrouver à donner des cours entre un A1 laborieux et un C1 dans deux ans…

En tout cas, un grand merci à CLE International qui l’emporte haut la main sur les autres !

Grammaire en dialogues, la nouvelle édition

 

Je viens de recevoir la nouvelle édition de ce livre, que j’utilise avec tous les apprenants. Comme d’habitude, il offre ce que j’apprécie le plus :

  • Des dialogues de la vie réelle
  • Des points de grammaire correctement expliqués
  • Des exercices formateurs
  • Un apprentissage progressif qui évite des périodes trop difficiles si l’enseignant maîtrise bien ce livre

De plus, la nouvelle version s’est améliorée sur ces points-ci :

  • Il y a une table de conjugaison, toujours utile
  • Une présentation en couleur
  • De nouveaux dialogues lors des bilans.
  • Les numéros de pistes sont écrits sur chaque dialogue, gain de temps pour l’enseignant

Ce que je regrette :

  • Toujours rien sur les verbes du 2ème groupe, les temps progressifs
  • Des points de grammaire sont parfois trop légèrement abordés (« mieux » et « meilleur »)
  • Une vision ancienne des relations hommes/femmes « Maman cherche les affaires de tout le monde », « Maman fait un gâteau », « La copine déjeune avec une amie pendant que l’homme travaille ».

En tout cas, ce livre représente pour moi le principal outil d’apprentissage, un indispensable. Merci à la maison d’édition CLE international pour ce travail.

Les 10 erreurs du professeur de langues

Récemment, j’ai dû arrêter un cours avec un étudiant sympa, motivé et sérieux. Je lui ai recommandé une collègue. Elle m’a appelé hier pour  me dire qu’après avoir fait un cours avec elle, il lui a envoyé un mail pour lui dire qu’il ne continuerait pas. Elle était un peu triste et énervée. J’ai donc pensé à ce billet de blog, bien que je ne sache pas ce qui s’est passé entre eux.

J’ai eu plusieurs professeurs (d’anglais, de catalan), j’ai observé les autres professeurs en entreprise, j’ai remplacé plusieurs professeurs et j’enseigne depuis plus de 6 ans. Voici donc les erreurs qu’un professeur de langues peut commettre.

1. Il arrive en retard

Je suis très surpris qu’un professeur puisse arriver en retard. J’ai pour habitude d’arriver au moins 10 minutes avant, pour me détendre un peu, préparer la salle, faire les photocopies, etc. Une collègue a perdu un cours car elle avait pour habitude d’appeler l’entreprise pour dire « pardon, je suis dans les embouteillages, j’arrive dans 30 minutes ! ».

2. Il commence le cours en retard

Si on commence à attendre que tout le monde soit là pour faire un cours, on va perdre 10 minutes sur un cours qui n’est parfois que d’une heure. Ok, on ne va pas commencer tout de suite une leçon, mais on doit au moins commencer à échanger.

3. Il part en avance.

Je ne parle pas des 3 minutes avant la fin où on peut tous terminer le cours, après avoir beaucoup étudié. Non. Je parle des professeurs qui, 10 minutes avant la fin, arrêtent le cours. J’ai remplacé une professeure qui arrêtait les cours avant pour… pouvoir aller fumer !

4. Il demande systématiquement aux étudiants de faire les exercices en cours

S’il est utile de faire quelques exercices en cours (surtout quand on sait que personne ne les fera à la maison), enseigner n’est pas « on fait la leçon pendant quelques minutes, puis les exercices ». Non. On échange, on communique, on pratique. L’exercice doit être un soutien, pas une fin. L’exercice aide un cours, il ne doit pas le meubler.

5. Il raconte sa vie

Beaucoup de professeurs parlent trop, or ce n’est pas à eux de parler. J’essaie de parler le moins possible, j’interviens juste pour poser des questions pour relancer l’activité. J’ai eu des professeurs d’anglais qui me coupaient la parole alors que j’essayais de parler !

6. Il parle en espagnol

Alors ça, c’est ahurissant. J’ai connu un professeur d’anglais qui commençaient son cours en parlant en espagnol pendant 10 minutes « hola chicos, hoy vamos a empezar por… ».

Dans mes cours, je parle tout le temps en français. Éventuellement, avec les débutants, il m’arrive d’expliquer quelque chose en espagnol quand je vois qu’ils sont perdus. En dehors de mes cours, je parle aussi en français et je leur demande de me parler en français, pour qu’ils pratiquent le plus possible.

7. Il est désorganisé

J’ai vu beaucoup de professeurs qui ne savaient pas où ils allaient. Un jour on travaillait le futur, le lendemain quelque chose qui n’avait rien à voir… On était perdus. J’ai pour habitude de noter ce qu’on a fait en cours, les erreurs commises, les difficultés rencontrées, les souhaits des apprenants. J’ai un dossier pour chaque cours et je fais une fiche :

8. Il va trop vite.

Ca, c’est une erreur que j’avais tendance à commettre. Pris par le temps, je voulais faire le maximum possible. J’avais l’habitude de repérer le meilleur étudiant du groupe et je voulais qu’il progresse le plus vite possible. Certes, un cours est toujours trop rapide pour le plus faible et trop lent pour le plus à l’aise, mais il faut trouver un rythme juste. C’est pour cela aussi qu’il m’arrive de changer les étudiants de groupe.

9. Il n’évalue pas le niveau

Trop de professeurs ne disent rien, jamais un petit « c’est bien » et n’encouragent pas. Ou, au contraire, beaucoup n’osent pas dire ce qui ne va pas. C’est vrai que certains sont susceptibles. J’ai une étudiante qui s’est fâchée parce qu’après s’être inscrite dans un groupe C1, je l’ai descendue de 2 niveaux. C’est idiot parce que j’ai fait ça pour qu’elle apprenne mieux et pour ne pas gêner les autres du groupe. Elle l’a pris personnellement et est allée se plaindre aux ressources humaines.

10. Il est l’ami des apprenants

Attention, je ne veux pas dire qu’il faut être dur et froid. Je suis même devenu ami avec plusieurs étudiants, mais après que le cours se soit terminé. Evidemment, il faut être sympathique, amusant, empathique et s’intéresser aux apprenants. Mais pas être le meilleur ami : nous sommes professeurs et l’autorité est une vertu.

Bien sûr, la principale erreur est… de ne pas savoir enseigner, mais je voulais juste partager ces 10 erreurs que je vois très souvent, comme apprenant ou comme collègue. Et vous, vous en voyez d’autres ?

Las verdaderas razones para aprender francés en Cataluña.

Habéis escuchado un montón de razones para aprender francés, clásicamente propuestas por varias instituciones. La mitad de éstas no os interesa y podéis tener razón.

Pero, hay 4 cosas sobre las cuales, tal vez, no habéis reflexionado. Vamos al grano y pensemos especialmente en la importancia del francés en Cataluña.

  1. Hay 35 000 franceses matriculados en el Consulado de Barcelona. Pero como todos no lo están, dicen que son más o menos 60 000. Además, hay que contar con todos los francófonos de otros países como Bélgica, Suiza, Canadá, varios países de África, etc. Seguramente, hablan castellano después de llevar anos aquí, pero buscan a menudo un servicio, una información en francés y también productos. Hay que mirar el éxito del grupo de los francófonos en Facebook para darse cuenta de eso.
  1. Hay 640 empresas francesas en Cataluña según la Camara de comercio francesa de Barcelona . De nuevo, no sabemos los datos para los otros países francófonos. Lógicamente, hablar francés es un plus para trabajar en ellas. Por supuesto, hablar inglés es indispensable pero no es suficiente desde hace tiempo.
  1. 637 000 turistas franceses vinieron en 2013, según la Vanguardia, es el primer mercado emisor. Y ahora voy a dar un bufido: NO HAY CASI NADA en francés para ellos. Los museos? Menos los audio-guías, casi nada. Hoteles? No atienden todos a sus clientes o su clientela en francés. Restaurantes? Nada, excepto los de barrios turísticos. He propuesto a varios sitios traducir la carta y no estaban interesados! El único que lo hizo a petición mía es El MinE y ahora, tiene críticas positivas de francófonos que escribieron en Tripadvisor “Me gusta que la carta esté escrita en francés”. Quizá, opináis que los franceses deben espabilarse con el inglés. Lo entiendo, pero los francófonos de 60 años en adelante (que tienen pasta) no hablan inglés. Cuando mis padres vienen aquí, actúo como un intérprete en cualquier ocasión y es un rollo.
  1. La frontera francesa está a 160 km de Barcelona. Aunque hay una tasa de paro importante en la región de Perpignan (14,6%) es menos que en Cataluña (20,1%). No conozco bien esta región, pero imagino que alguien que habla castellano, catalán, francés e inglés tendría mas oportunidades para trabajar.

 

Finalmente que esperamos para desarrollar el francés en Cataluña? Hay varias maneras para aprenderlo, incluso baratas. Y aunque es el décimo idioma más difícil en el mundo, según el UNESCO, dicen que es fácil para aquellos que hablan un idioma latín, y tienen razón, lo veo todos los días con mis alumnos.

Encore 10 mots impossibles à retenir pour un hispanophone

Bonjour, il y a un an et demi, je vous avais présenté 10 mots impossibles à retenir pour les hispanophones. Avec mon expérience de professeur accumulée, je vous en propose 10 autres. Ce sont des mots, que je répète toute la journée et je suis sûr que mes collègues en font autant. Apprenez-les et vous aurez progressé ! 

jeune femme d'affaires stress ennuisPrès de = cerca

Embaucher, recruter = contratar

Au début : al principio

Partager = compartir

Rater = perder, fracasar

Les comptes = las cuentas

Aider = ayudar

Fois = vez

Mot = palabra

Après = después

« Donne-moi un minute ! »

Pour progresser en français en 5 minutes, faites les 2 exercices suivants :

 

Exercice 1 : Complétez  par LA ou LE les phrases suivantes :

 

Je n’aime ni       tomate, ni          lait.

J’adore                 miel et                 beurre.

Passe-moi          sel s’il te plait !

Tu as fait             lit ?

                couleur de ce pull est moche.

N’oublie pas de prononcer         « S » ici.

Connais-tu         valeur de l’argent ?

                souris est un animal mignon, alors que                rat me dégoute.

                mer est magnifique à Cuba.

Où est                  Fanta ?

 

Exercice 2 : Complétez par UN ou UNE les phrases suivantes :

 

Je voudrais         Coca-Cola s’il vous plait.

C’est     douleur terrible !

Nous avons        seule planète.

C’est     très joli couple.

L’Allemagne a                   équipe de football extraordinaire.

Je sens                 odeur de croissant, ici !

C’est     saveur intéressante.

Se tromper entre le masculin et le féminin est                 erreur fréquente.

Pour Noël, je voudrais                  montre (reloj).

Donne-moi        minute et j’arrive.

Dans      seconde, je pars.

Il a perdu            dent.

 

C’est là que vous vous trompez : tous les mots en gras ont le genre opposé en espagnol ! La tomate = el tomate, la douleur = el dolor, etc. Si vous apprenez vite que c’est « LA voiture », vous ignorez souvent ces autres mots. Les lettres sont masculines, « un E », « Le B ». Vous vous êtes donc trompés chaque fois que vous avez mis le même genre qu’en espagnol.

Les 10 mots impossibles à retenir pour un hispanophone

Aujourd’hui, je vous montre les 10 mots que TOUS mes étudiants hispanophones ont bien du mal à retenir (même ceux qui ne sont pas débutants):

1. Acheter = comprar

2. Jusqu’à = hasta

3. Depuis = desde

4. Combien = cuánto

5. Avoir besoin = necesitar

6. Se souvenir, se rappeler = acordarse, recordar

7. Essayer = probar

8. Le déjeuner = la comida

9. La boisson = la bebida

10. Le compagnon, la compagne = novio, novia (plus ou moins). 

Quels mots peut-on ajouter à cette liste infernale ? 

Le futur avec Axelle Red « Toujours »

Pour la formation du futur, voir les autres chansons: Tu verras de Claude Nougaro et La légende de Jimmy de Diane Tell.


Qui me rassurera
Devant mon miroir
M’aimera les jours
De cafard

Qui savourera mes p’tits plats
Y’a qu’à  toi qu’ ça plaît
Si je devais partir
Pour de vrai

Il y aura toujours quelque chose de toi
Qui restera en moi
Tu seras toujours dans mes rêves, mes rides
Mes goûts, mes choix
Il y aura toujours un matin câlin
Que j’trainerai partout
Il y aura toujours quelque chose de toi … de nous

Qui me pardonnera
Si j’crashe ta vieille MG
Qui m’consolera quand j’pleure
Au ciné

A qui confierai-je mes regrets
Mes vrais sentiments
Ma vie je la voyais
Autrement

Il y aura toujours quelque chose de toi
Qui restera en moi
Tu seras toujours dans mes rêves, mes rides
Mes goûts, mes choix
Il y aura toujours un matin câlin
Que j’trainerai partout
Il y aura toujours quelque chose de toi … de nous

Il y aura toujours quelque part un vide
Qui s’remplit pas en moi
J’passerai mon temps à m’dire
Tu vois ça aurait dû être toi
Il y aura toujours une nuit infinie
Qui m’suivra partout
Il y aura toujours quelque chose de toi… de nous

Il y aura toujours une nuit infinie
Qui m’suivra partout
Il y aura toujours quelque chose de toi… de nous

El francés coloquial (le français familier)

Bonjour,

Voici une liste de mots du français familier que j’utilise. Très utiles pour ceux qui vont souvent en France !

La bagnole = la voiture

Grouille-toi, magne-toi != Dépêche-toi !

Se barrer, se casser = irse

Chialer = pleurer

Une clope = un cigarro

Je m’en fous = ça m’est égal

Glander = se reposer, ne pas travailler

Je suis crevé = je suis épuisé

Les chiottes = les toilettes

Fringues = vêtements

Être pété de fric, de thunes, d’oseille = être riche

Avoir les boules = être énervé

Se la péter, faire le kéké = se vanter

Un con, une conne (très familier) = personne très bête

J’en ai marre, ça me gonfle = je n’en peux plus

Rigoler = rire

Se marrer = s’amuser

La bringue = la fête

Un mec, un gars, un type = un tio, un chaval

Piquer = voler (robar)

Le boulot = le travail

Et vous, vous utilisez d’autres mots ? 🙂

Mon coup de coeur pour le livre « La France au quotidien »

Bonjour,

J’utilise depuis quelques temps un livre très bien fait : La France au quotidien aux éditions PUG.

 

C’est un livre destiné à ceux qui ont déjà un niveau intermédiaire (B1/B2).

Apprendre une langue, ce n’est pas que savoir écrire et parler, c’est aussi découvrir une culture. Dans ce livre, il y a 13 thèmes avec des informations simples et utiles. Il permet ainsi de découvrir la vie des Français : la famille, les repas, la santé, les loisirs…

Je trouve ce livre important pour tous ceux qui aiment la France et indispensable pour ceux qui vont vivre en France. Quand je suis arrivé en Catalogne, je ne connaissais pas grand chose sur cette région. Or, dans des soirées, les Catalans me parlaient du FC Barcelona, de la Sant Jordi, des calçots, etc. Et je ne savais rien, je ne pouvais pas parler !

Bref, si vous voulez comprendre ces phrases « J’ai perdu ma carte vitale alors que l’IUFM me demande mon numéro de sécu » ou encore « Ils lui ont supprimé le RSA », voici un livre à découvrir avec un bon professeur.