Pour la formation du futur, voir les autres chansons: Tu verras de Claude Nougaro et La légende de Jimmy de Diane Tell.
Qui me rassurera Devant mon miroir M’aimera les jours De cafard
Qui savourera mes p’tits plats Y’a qu’à toi qu’ ça plaît Si je devais partir Pour de vrai
Il y aura toujours quelque chose de toi Qui restera en moi Tu seras toujours dans mes rêves, mes rides Mes goûts, mes choix Il y aura toujours un matin câlin Que j’trainerai partout Il y aura toujours quelque chose de toi … de nous
Qui me pardonnera Si j’crashe ta vieille MG Qui m’consolera quand j’pleure Au ciné
A qui confierai-je mes regrets Mes vrais sentiments Ma vie je la voyais Autrement
Il y aura toujours quelque chose de toi Qui restera en moi Tu seras toujours dans mes rêves, mes rides Mes goûts, mes choix Il y aura toujours un matin câlin Que j’trainerai partout Il y aura toujours quelque chose de toi … de nous
Il y aura toujours quelque part un vide Qui s’remplit pas en moi J’passerai mon temps à m’dire Tu vois ça aurait dû être toi Il y aura toujours une nuit infinie Qui m’suivra partout Il y aura toujours quelque chose de toi… de nous
Il y aura toujours une nuit infinie Qui m’suivra partout Il y aura toujours quelque chose de toi… de nous
Le passé composé est avec le présent de l’indicatif, le temps le plus difficile en français. Je vous donne aujourd’hui que les règles de base.
Pour conjuguer un verbe au passé composé : “être” ou “avoir” au présent + participe passé du verbe.
Comment former les participes passés ?
Je vous donne seulement les trois règles les plus simples :
TOUS les verbes en er (manger, parler, aller), le participe passé se termine par un é : mangé, parlé, allé…
TOUS les verbes en ir du 2ème groupe (finir) et CERTAINS (algunos) verbes en IR du 3ème groupe (sortir), le participe passé se termine par un i : fini, sorti
CERTAINS verbes en re (descendre, vendre), le participe passé se termine par u : descendu, vendu.
Le principe : sauf (excepto) avec les verbes qui se conjuguent avec être, les verbes se conjuguent avec avoir au passé composé :
J’ai mangé
Tu as mangé
Il a mangé
Nous avons mangé
Vous avez mangé
Ils ont mangé
Quels sont les verbes qui se conjuguent avec l’auxiliaire être ?
TOUS les verbes pronominaux : se lever, se réveiller, s’appeler, etc.
Je me suis lavé
Tu t’es lavé
Il s’est lavé
Nous nous sommes lavés
Vous vous êtes lavés
Ils se sont lavés
Attention, certains verbes sont pronominaux en français « se reposer » mais pas en espagnol « descansar » et inversement oser = atraverse.
Etape 1 : Vous prenez la première personne du pluriel (nous) de l’indicatif présent et vous enlevez le « ons ».
Infinitif
Présent (nous)
Racine
Marcher (caminar)
Marchons
March –
Punir (castigar)
Punissons
Puniss –
Prendre
Prenons
Pren –
Etape 2 : vous ajoutez les terminaisons suivantes à la racine
Je
+ ais
Je marchais
Tu
+ ais
Tu marchais
Il
+ ait
Il marchait
Nous
+ ions
Nous marchions
Vous
+ iez
Vous marchiez
Ils
+ aient
Ils marchaient
La seule exception est pour le verbe « être » = j’étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient.
Deux autres chansons utilisent l’imparfait de l’indicatif : En chantant de Michel Sardou et Nathalie de Gilbert Bécaud.
Exercice : observez les différents verbes à l’imparfait dans cette chanson.
Ne me dites pas que ce garçon était fou Il ne vivait pas comme les autres, c’est tout Et pour quelles raisons étranges Les gens qui n’sont (ne sont) pas comme nous, Ça nous dérange
Ne me dites pas que ce garçon n’valait (ne valait) rien Il avait choisi (Plus-que-parfait de l’indicatif = Pretérito pluscuamperfecto
: había eligido) un autre chemin Et pour quelles raisons étranges Les gens qui pensent autrement Ça nous dérange Ça nous dérange
[Refrain] : Il jouait du piano debout C’est peut-être un détail pour vous Mais pour moi, ça veut dire beaucoup Ça veut dire qu’il était libre Heureux d’être là malgré tout Il jouait du piano debout Quand les trouillards sont à genoux Et les soldats au garde à vous Simplement sur ses deux pieds, Il voulait être lui, vous comprenez
Il n’y a que pour sa musique, qu’il était patriote Il s’rait (serait : conditionnel présent) mort au champ d’honneur pour quelques notes Et pour quelles raisons étranges, Les gens qui tiennent à leurs rêves, Ça nous dérange
Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois Mais c’est quand les autres n’étaient pas là Et pour quelles raisons bizarres, Son image a marqué ma mémoire, Ma mémoire..
[Refrain] Il jouait du piano debout Il chantait sur des rythmes fous Et pour moi ça veut dire beaucoup Ça veut dire essaie de vivre Essaie d’être heureux, Ça vaut le coup.
Le conditionnel se forme sur la base verbale utilisée au futur, en rajoutant les terminaisons de… l’imparfait !
Cela donne :
Infinitif (sans le « e » final pour les verbes qui finissent par «e »
+ ais, ais, ait, ions, iez, aient
Parler
Finir
Prendre
Je
parlerais
finirais
prendrais
Tu
parlerais
finirais
prendrais
Il, Elle, On
parlerait
finirait
prendrait
Nous
parlerions
finirions
prendrions
Vous
parleriez
finiriez
prendriez
Ils, Elles
parleraient
finiraient
prendraient
Quelques irrégularités :
Être : je serais, tu serais…
Avoir : j’aurais, tu aurais….
Aller : j’irais, tu irais
Faire : je ferais, tu ferais…
Pouvoir : je pourrais, tu pourrais
Vouloir : je voudrais, tu voudrais,
Venir : je viendrais, tu viendrais
Voir : je verrais, tu verrais
Beaucoup de verbes au futur dans cette chanson de Diane Tell « Si j’étais un homme » : des verbes réguliers et des irréguliers !
Moi, si j’étais un homme, je serais capitaine
D’un bateau vert et blanc,
D’une élégance rare et plus fort que l’ébène
Pour les trop mauvais temps.
Je t’emmènerais en voyage
Voir les plus beaux pays du monde.
J’ te ferais l’amour sur la plage
En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s’enflamme
Jusqu’à s’endormir dans tes bras,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On ne dit pas ces choses-là.
Je t’offrirais de beaux bijoux,
Des fleurs pour ton appartement,
Des parfums à vous rendre fou
Et, juste à côté de Milan,
Dans une ville qu’on appelle Bergame,
Je te ferais construire une villa,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On n’achète pas ces choses-là.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c’est chacun pour soi.
Ces histoires d’amour démodées
N’arrivent qu’au cinéma.
On devient économe.
C’est dommage : moi j’aurais bien aimé (conditionnel passé : habría gustado)
Un peu plus d’humour et de tendresse.
Si les hommes n’étaient pas si pressés
De prendre maîtresse…
Ah ! si j’étais un homme !
Je t’appellerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix.
Je t’appellerais « mon amour », Insisterais pour qu’on se voie
Et t’inventerais un programme
À l’allure d’un soir de gala,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
Ces choses-là ne se font pas.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c’est chacun pour soi.
Ces histoires d’amour démodées
N’arrivent qu’au cinéma.
On devient économe.
C’est dommage, moi j’aurais bien aimé
Un peu plus d’humour et de tendresse.
Si les hommes n’étaient pas si pressés
De prendre maîtresse…
Ah ! si j’étais un homme,
Je serais romantique…
Infinitif (sans le « e » final pour les verbes qui finissent par «e »
+ ai, as, a, ons, ez, ont
Parler
Finir
Prendre
Je
parlerai
finirai
prendrai
Tu
parleras
finiras
prendras
Il
parlera
finira
prendra
Nous
parlerons
finirons
prendrons
Vous
parlerez
finirez
prendrez
Ils
parleront
finiront
prendront
Quelques irrégularités :
Être : je serai, tu seras…
Avoir : j’aurai, tu auras….
Aller : j’irai, tu iras
Faire : je ferai, tu feras…
Pouvoir : je pourrai, tu pourras
Vouloir : je voudrai, tu voudras,
Venir : je viendrai, tu viendras
Voir : je verrai, tu verras
Une remarque importante : en français, on emploie le futur dans une proposition subordonnée temporelle (et non pas le subjonctif comme en espagnol).
Exemples :
Je lui dirai dès qu’il arrivera (en cuanto llegue, se lo diré)
Qu’est-ce que tu feras lorsque ton contrat prendra fin ? Qué harás cuando termine tu contrato ?
Beaucoup de verbes au futur dans cette chanson de Claude Nougaro : des verbes réguliers et des irréguliers !
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L’amour c’est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j’apprendrai ma leçon
Sur le bout de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l’auras, ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d’hortensias, des palmiers plein les cieux
Des hivers crépitants, près du chat angora
Et je m’endormirai, tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers, mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
La vie, c’est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras mon stylo emplumé de soleil
Neiger sur le papier l’archange du réveil
Je me réveillerai, tu verras, tu verras
Tout rayé de soleil, ah, le joli forçat!
Et j’irai réveiller le bonheur dans ses draps
Je crèv’rai (crèverai) son sommeil, tu verras, tu verras
Je crèv’rai le sommier, tu verras, tu verras
En t’inventant l’amour dans le cœur de mes bras
Jusqu’au matin du monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Le diable est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai le voyou, tu verras, tu verras
Je boirai comme un trou et qui vivra mourra
Tu me ramasseras dans tes yeux de rosée
Et je t’insulterai dans du verre brisé
Je serai fou furieux, tu verras, tu verras
Contre toi, contre tous, et surtout contre moi
La porte de mon cœur grondera, sautera
Car la poudre et la foudre, c’est fait pour que les rats
Envahissent le monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Mozart est fait pour ça, tu verras, entendras
Tu verras notre enfant étoilé de sueur
S’endormir gentiment à l’ombre de ses sœurs
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Tu verras mon ami dans les os de mes bras
Craquer du fin bonheur de se sentir aidé
Tu me verras, chérie, allumer des clartés
Et tu verras tous ceux qu’on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la chair de ma voix
Jusqu’à la fin des mondes
La formation du présent du subjonctif est expliqué ici, et vous avez les différents subjonctifs de cette chanson en rouge.
Allez viens, j’t’emmène au vent,
Je t’emmène au-dessus des gens,
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel
[Refrain]
Je voudrais que tu te ramènes devant,
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel
Je voudrais que tu m’appelles plus souvent
Que tu prennes parfois les devants
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel
Je voudrais que tu sois celle que j’entends
Allez viens j’t’emmène au-dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amourette éternelle,
Artificielle
[Refrain] x5
Je voudrais que tu te ramènes devant,
Que tu sois là de temps en temps
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel
radical de la 3ème personne du pluriel du présent de l’indicatif (sauf exceptions)
+
terminaisons (e, es, e, ions, iez, ent).
Exemples :
Danser
Finir
Vendre
Indicatif présent : ils dansent
Indicatif présent : ils finissent
Indicatif présent : ils vendent
Que je danse
Que je finisse
Que je vende
Que tu danses
Que tu finisses
Que tu vendes
Qu’il danse
Qu’il finisse
Qu’il vende
Que nous dansions
Que nous finissions
Que nous vendions
Que vous dansiez
Que vous finissiez
Que vous vendiez
Qu’ils dansent
Qu’ils finissent
Qu’ils vendent
Il existe des radicaux irréguliers : être, avoir, savoir, faire, aller…
Ce sont toujours les mêmes terminaisons sauf pour le verbe être et avoirEtre : sois, sois, soit, soyons, soyez, soient)Avoir (aie, aies, ait, ayons, ayez, aient)
Observez les différents subjonctifs dans la chanson de Céline Dion, dont notamment celui du verbe « savoir » (que je sache, que tu saches, etc.).
J’ai compris tous les mots, j’ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c’est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleur ont fané
Que le temps d’avant, c’était le temps d’avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J’irai chercher ton cœur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Fallait pas commencer m’attirer me toucher
Fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer
On me dit qu’aujourd’hui,
On me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l’on s’attache, avant que l’on se gâche
Je veux que tu saches
J’irai chercher ton cœur si tu l’emportes ailleurs
Même si dans tes danses d’autres dansent tes heures
J’irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m’aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d’infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d’Afrique
J’les dirai sans remords pour que tu m’aimes encore
Je m’inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres, si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m’aimes encore.
Pour exprimer une hypothèse avec si, l’espagnol utilise l’imparfait ou le plus-que-parfait du subjonctif suivi du conditionnel présent ou du conditionnel passé :
Si fuera rico, no trabajaría.
Si hubiera trabajado en la escuela, yo seria medico
Si ella no hubiera estado en la fiesta, no la habríamos echado de menos.
Or, le français utilise l’imparfait ou le plus-que-parfait de l’indicatif suivi du conditionnel présent ou du conditionnel passé :
Si j’étais (imparfait) riche, je ne travaillerais pas. (Hypothèse irréelle)
Si j’avais travaillé (plus-que-parfait) à l’école, je serais médecin. (Conséquence dans le présent)
Si elle n’était pas venu (plus-que-parfait) à la fête, elle ne nous aurait pas manqué. (Conséquence dans le passé)
Ça fait longtemps que t’es partie
Maintenant
Je t’écoute démonter ma vie
En pleurant Si j’avais su qu’un matin
Je serais là, sali, jugé, sur un banc
Par l’ombre d’un corps
Que j’ai serré si souvent
Pour un enfant
Tu leur dis que mon métier
C’est du vent
Qu’on ne sait pas ce que je serai dans un an S’ils savaient que pour toi, avant
De tous les chanteurs, j’étais le plus grand
Et que c’est pour ça
Que tu voulais un enfant
Devenu grand
[Refrain] :
Les juges et les lois
Ça m’fait pas peur
C’est mon fils ma bataille
Fallait pas qu’elle s’en aille
Je vais tout casser
Si vous touchez
Au fruit de mes entrailles
Fallait pas qu’elle s’en aille
Bien sûr c’est elle qui l’a porté
Et pourtant
C’est moi qui lui construis sa vie lentement
Tout ce qu’elle peut dire sur moi
N’est rien à côté du sourire qu’il me tend
L’absence a des torts
Que rien ne défend
C’est mon enfant
Un jour mon père me dit fiston
J’ te vois sortir le soir
A ton âge il y a des choses
Qu’un garçon doit savoir
Les filles tu sais méfies-toi
C’est pas c’ que tu crois
Elles sont toutes
Belles belles belles comme le jour
Belles belles belles comme l’amour
Elles te rendront fou de joie
Fou de douleur mais crois moi
Mais plus fou d’elles de jour en jour
Puis des filles de plus en plus
Tu vas en rencontrer
Peut-être même qu’un soir
Tu oublieras de rentrer
Plus t’en verras, plus t’en auras
Et plus tu comprendras
Dans ces moments, tu te souviendras
Que ton vieux père disait
Elles sont toutes
Belles belles belles comme le jour
Belles belles belles comme l’amour
Elles te rendront fou de joie
Fou de douleur mais crois moi
Plus fou d’elles d’elles d’elles de jour en jour
Un jour enfin tu la verras
Tu n’ peux pas te tromper
Tu voudras lui dire je t’aime
Mais tu n’ pourras plus parler
En un clin d’oeil vous s’ rez unis
Pour le pire et le meilleur
Mais tu tiendras là, le vrai bonheur
Aux yeux de ton coeur
Elle sera
Belle belle belle comme le jour
Belle belle belle comme l’amour
Comme j’ai dit à ta maman
Tu lui diras en l’embrassant
Tu es, belle belle belle comme le jour
Belle belle belle comme l’amour
Belle belle belle comme le jour